En détails

Egalité par rapport au savoir à la connaissance
Ecole de la réussite pour tous.

Films
« Ecrire pour exister » de Richard LaGravenese (2007 – 124’)
Erin Gruwell, enseignante novice de 23 ans, a choisi comme premier poste un lycée difficile de Long Beach. Ses élèves l'ignorent superbement et se regroupent en clans, prêts à s'affronter au moindre prétexte. L'ambiance empire au fil des jours, en dépit des efforts sincères et maladroits d'Erin pour prendre en main cette classe d'"irrécupérables". Un incident mineur met finalement le feu aux poudres, donnant du même coup à Erin l'occasion d'ouvrir le dialogue avec les jeunes. Avec tact et humour, en évitant d'instinct le piège du paternalisme, Erin parvient à instaurer avec la classe un vrai rapport de confiance. Pas à pas, à travers l'usage de la parole puis de l'écriture, elle accompagne ses élèves dans une lente et délicate reconquête de leur amour propre, libérant en eux des forces, des talents et une énergie insoupçonnés...

« Etre et avoir » de Nicolas Philibert (2002 – 104’)
Il existe encore, un peu partout en France, ce qu'on appelle des "classes uniques" : de ces classes qui regroupent, autour du même maître ou d'une institutrice, tous les enfants d'un même village, de la maternelle au CM2. C'est dans l'une d'elles, quelque part au cœur de l'Auvergne, que s'est tourné ce film.

Documentaires

« Enquête sur un décret au-dessus de tout soupçon » (2010 – 16’35)
Reportage réalisé par Infor-Jeunes Bruxelles et Infor-jeunes Laeken sur les pratiques de cinq écoles bruxelloises réputées complètes (séquences tournées en caméra cachée). Celles-ci exigeaient ainsi le bulletin de cinquième primaire, une lettre de motivation ou encore annonçaient des frais scolaires ou des coûts de voyages scolaires élevés, l’absence de remédiation pour les élèves en difficulté… Autant de pressions exercées sur les parents afin de les dissuader d’y inscrire leur enfant.
http://videos.lesoir.be/video/iLyROoaf880W.html

« L’histoire se passe en Calabre » de Jacques Borzykowski (2010 - 35’)
Ce documentaire produit à l’occasion du 10e anniversaire du programme Anim’Action par le Centre vidéo de Bruxelles et l’Association Marcel Hicter apporte des témoignages croisés d’enseignants, d’artistes et d’élèves engagés dans quelques projets réalisés pendant l’année 2009-2010. Ces exemples de terrain illustrent, de manière positive, les possibilités et l’impact de la culture à l’école et mettent en évidence le potentiel qui existent non seulement parmi les élèves mais également parmi les acteurs de l’enseignement et de la culture en Communauté française.
lbenyaacoub@cocof.irisnet.be

« Bruxellois en classe(s) », SOS Jeunes (2007 – environ 45’)
Au travers de nombreux témoignages de jeunes, de parents, de professeurs et de chercheurs, ce documentaire démontre que la structure de l’enseignement belge et les choix politiques qui le sous-tendent créent un cadre qui pousse à la sélection. Pour les auteurs, l’enseignement ne s’inscrit pas dans un projet de réussite pour le plus grand nombre.
Ce documentaire déconstruit les cinq accusations les plus courantes lorsqu’il s’agit de trouver des coupables pour expliquer les inégalités scolaires : La faute aux jeunes ? La faute à la culture d’origine ? La faute aux parents ? La faute aux professeurs ? La faute au système ?
ahmedouamara@hotmail.com

« Journal de classe » de Jacques Duez
Professeur de morale, cinéaste engagé, décédé en 2010, Jacques Duez avait trouvé le moyen d’enseigner autrement, de permettre un dialogue d’égal à égal entre « grands » et
« petits », de donner la parole aux enfants. Pendant plus de 20 ans, il a filmé les discussions et débats qu’il organisait dans le cadre de son cours.

« Images de la précarité » de Perinne Ledan pour La Ligue des Droits de l’Homme (2010 – 29’)
Une quarantaine de jeunes d’une école et d’une AMO bruxelloises ont exploré divers aspects de la précarité et identifié les obstacles qui empêchent le droit à l’éducation de jouer son rôle d’outil de lutte contre la pauvreté.
formation@liguedh.be


Auteurs

Daniel Pennac
« Chagrin d’école » (Editions Gallimard, 2007 – Prix Renaudot)
Chagrin d'école est un roman autobiographique sur le parcours psychologique d'un cancre dans le système scolaire, en plus de plusieurs réflexions et anecdotes sur le propre parcours de l'auteur qui était lui même un très mauvais élève. Il décrit l'importance du regard du professeur sur l'élève, l'impact sur les domaines qu'un individu va développer ou au contraire abandonner. Les verbatim illustrent fréquemment les effets apparemment inoffensifs du vocabulaire utilisé par les parents, les éducateurs, les petites phrases de sa mère qui montrent le regard porté sur son fils, notamment lorsqu'elle l'interroge sur sa capacité
http://www.gallimard.fr/pennac-chagrindecole/

Pierre Pirard
« Vous n’êtes pas des élèves de merde » (Editions de l’Arbre, 2011)
A 47 ans, ce grand cadre international remet sa démission après avoir parcouru le monde au service des entreprises qui l’employaient. Il décide de changer de vie et de devenir prof. Mais pas dans n’importe quel établissement : il choisit délibérément une école dans laquelle 95% des élèves sont issus de l’immigration. Et il décide d’enseigner ce qu’il sait faire : créer des entreprises. Pierre Pirard part d’un constat capitaliste : puisque ces jeunes cumulent les handicaps et ont peu de chances d’intégrer le marché du travail en Belgique tel qu’il est aujourd’hui, autant prendre le taureau par les cornes et faire en sorte qu’ils créent leur propre job.


Spectacles
« Inculture(s) 2 Une autre histoire de l’éducation » de Franck Lepage
« Et si on empêchait les riches de s’instruire plus vite que les pauvres ? » ou « Comment j’ai raté mon ascension sociale ».
Quels sont les fondamentaux de l’éducation ? A quoi sert-elle ? Y a-t-il eu des alternatives ? Quelles perspectives pour l’éducation ? Franck Lepage met en perspective le système d’éducation en France. Partant des projets d’éducation émis suite à la révolution de 1792, il nous montre combien l’Education Nationale comporte en elle les conditions de la reproduction des inégalités sociales et combien il est plus que nécessaire de mettre son nez dans les évolutions à venir. Ce petit conte politique est matière à réflexions couplées de bon moments d’humour décapant.
http://www.myspace.com/514272420
Société Coopérative d’éducation populaire, «Le Pavé», lepave@no-log.org

« Enfant mouche » (Les Ateliers de la Colline)
Léon n’est pas un enfant comme les autres, même si, des enfants comme Léon, il y en a dans chaque école. Des enfants qui restent cois sans jamais demander ni quoi ni qu’est-ce dans leur salle de classe. Il se taisait donc, Léon, et puis un jour, il s’est envolé sur le dos d’une mouche. L’institutrice a crié, la mouche s’est cabrée, Léon a failli se rompre les os. C’est ainsi qu’il héritera d’un bonnet d’âne. Métamorphosé en équidé décérébré. Pour raconter cette vie truffée d’étrangetés, les narrateurs invitent les spectateurs à un étrange cabaret, mélange de fééries et de réalités, au milieu d’un cabinet de curiosités qui fascinera tant les enfants que les grands.
Public : Pour tous à partir de 8 ans
info@actc.be



Livres
Publications disponibles

L’enseignement face au défi de l’inégalité
Le constat est connu : notre système d’enseignement est inefficace, profondément inégalitaire et ségrégatif. La Belgique est le pays développé où les inégalités de niveau entre élèves sont les plus criantes. C’est aussi l’un de ceux où la détermination économique des résultats est la plus forte : l’écart entre les enfants de riches et les enfants de pauvres est plus important chez nous qu’ailleurs. Le taux de ségrégation (la concentration au sein des écoles d’élèves aux performances scolaires ou caractéristiques socio-économiques et culturelles identiques) en Belgique est le plus élevé d’Europe, juste derrière la Hongrie.
Cet outil d’analyse fait le point sur ces constats, tente d’y apporter quelques explications et dresse les pistes généralement envisagées pour y remédier.


L’avenir de l’enseignement public (Outil de réflexion, Centre d’Action Laïque, 2009)
/…/ L’épanouissement de chaque citoyen dépend directement du système éducatif mis en place par les pouvoirs publics. Ce système doit permettre à l’école de jouer son rôle d’éveil au désir d’apprentissage, à la transmission des savoirs, en préparant les jeunes à participer au développement harmonieux du monde dans lequel ils vivent, tout en veillant au respect de la diversité des composantes de notre société.
Les dispositifs doivent non seulement garantir le droit à l’éducation, à un enseignement de qualité, mais également constituer un outil efficace et équitable pour accorder des droits équivalents pour tous les jeunes afin de leur offrir réellement l’opportunité d’un encadrement scolaire adapté à leurs réalités. /…/
Voir le sommaire : ttp://www.ulb.ac.be/cal/edl/editions/odr/avenirdelenseignementpublic.html


Réflexions en vue d’un système éducatif plus performant pour tous les enfants (CEDEP, 2010)
Le CEDEP (Centre d’études et de défense de l’école publique), dont fait partie le Centre d’Action Laïque, a mené une réflexion de fond sur l’état préoccupant de notre système éducatif. Dix-huit principes à mettre en œuvre afin de rendre ce système plus égalitaire et plus performant.
http://www.cedep.be/downloads/Brochure_CEDEPdef_web_%282%29.pdf


L’école moderne. Explication posthume et finalité de l’enseignement rationnel (Bruxelles laïque – Couleur livres, 2009)
Anarchiste pacifiste, Francisco Ferrer i Guardia (1859-1909) contribua à donner une forme concrète aux principes libertaires d’éducation intégrale en créant l’Ecole Moderne de Barcelone. Il était en effet convaincu que la révolution sociale ne peut aboutir que si la classe ouvrière élève son niveau d’instruction, en dehors de tout dogme et en marge de toute dépendance à un pouvoir temporel (l’Etat, l’Eglise) ou intemporel (Dieu). De 1901 à 1906, l’Ecole Moderne de Barcelone proposa un enseignement dans lequel s’applique la mixité sociale et de genre, l’expérimentation scientifique comme support essentiel à la compréhension du monde, la participation active de l’écolier dans le fonctionnement de l’institution, l’implication des parents dans le processus scolaire, l’abolition des sanctions et des examens au profit de la motivation et du plaisir.

Francisco Ferrer, changer le monde par l’école (La Pensée et les Hommes, n°78, 2010)
Ce numéro reprend les textes du colloque organisé par la Haute Ecole Francisco Ferrer de la Ville de Bruxelles et l’ULB en 2009 (« L’école peut-elle changer le monde ? »), des textes autour de ce colloque, des textes de réflexion (politiques ou littéraires) ainsi qu'une présentation de l'exposition « Ferrer, l’école moderne d’hier et d’aujourd’hui », qui tournait autour de 4 axes: Enseigner pour quoi? Enseigner pour qui? Enseigner où? Enseigner quoi?


Autres publications

-Claude Blais, Marcel Gauchet, Dominique Ottavi, Conditions de l’éducation (Stock, 2008)
Ce sont les conditions de possibilités mêmes de l’entreprise éducative qui se voient aujourd’hui remises en question par l’évolution de nos sociétés. Toute une série de données qui semblaient aller de soi et qui servaient de socle à l’institution scolaire ont été ébranlées, voire sont en passe de disparaître. Il ne s’agit pas de déplorer l’évanouissement d’un passé vers lequel aucun retour n’est imaginable ni souhaitable. Il s’agit de mettre en lumière l’impact d’une série de transformations majeures et de faire ressortir le défi qu’elles représentent. Ce n’est qu’à ce niveau qu’on peut véritablement comprendre les difficultés auxquelles l’éducation est en butte et prendre la mesure de la tâche de refondation qui est devant nous.
L’analyse se développe sur quatre fronts : les relations de l’école avec la famille, le sens des savoirs qu’elle dispense, l’autorité dont elle a besoin, sa place dans la société.


François Dubet, L’école des chances. Qu’est-ce qu’une école juste ? (Editions la république des idées, 2004)
Qu’est-ce qu’une école juste ? C’est une école qui distingue le mérite de chacun indépendamment de sa naissance ou de son origine sociale. Telle est la réponse la plus courante et peut-être la plus forte. Reste qu’en pratique, la compétition du mérite n’empêche pas les inégalités sociales d’hypothéquer les destins individuels et ne préserve nullement les perdants d’une humiliation d’autant plus cruelle qu’on les a persuadés de leur médiocrité. Or, en démocratie, la justice se mesure d’abord au sort réservé aux plus faibles.
Cet essai se place résolument du point de vue des vaincus du système. « L’école des chances » exige un redéploiement de notre conception de l’égalité. Comment mieux traiter ceux qui ont moins ? Comment fonder une culture commune ? Comment conjurer le verrouillage des destins sociaux par le diplôme ? Comment respecter la personne quand on sanctionne l’élève ? Autant d’interrogations qui appellent un peu de courage et d’audace : l’avenir de l’école ne tient pas dans son passé.


Albert Jacquard, Mon utopie (Stock, 2006)
Albert Jacquard, en même temps qu'il raconte pour la première fois son enfance et sa jeunesse, livre ses convictions et expose son utopie. Convaincu que nous allons vers un monde d'où le travail-aliénation peut disparaître, il développe l'idée d'une « Cité où tout serait école », où l'on ne parlerait plus du déficit de la Sécurité sociale parce que les soins seraient intégrés au budget de l'État au même titre que l'Éducation ou la Défense, où l'accumulation des richesses céderait le pas à l'organisation des rencontres, où la technique cesserait d'être conçue pour asservir.


Philippe Meirieu, Pédagogie : le devoir de résister (Editions ESF, 2008)
Ainsi donc la pédagogie ne serait plus à la mode et les temps seraient à la « restauration » de l'autorité et au retour des « bonnes vieilles méthodes ». Nous croulons sous les injonctions de ceux qui, en matière éducative, sont revenus de tout sans jamais y être allés ! Philippe Meirieu montre ici qu'au contraire, nous avons, plus que jamais, besoin de pédagogie. Face à la société du zapping et du caprice mondialisé, face aux difficultés d'attention et d'apprentissage qui ne cessent de croître dans les classes, le choix est clair : ou bien la normalisation et l'exclusion des gêneurs, ou bien une pédagogie capable de mettre les élèves au travail et de les réconcilier avec l'École.


Philippe Meirieu et Pierre Frackowiak, L’éducation peut-elle être encore au cœur d’un projet de société ? (Editions de l’Aube, 2008)
La priorité à l’École est loin de se limiter à quelques réformes techniques de l’institution scolaire. Elle interroge tout notre fonctionnement social et toutes nos options politiques. Il s’agit de savoir si l’on va se résigner à laisser le darwinisme social – relooké en idéologie du maillon faible – nous submerger, ou si l’on va s’engager dans une société ouverte, où l’on ne désespère jamais de quiconque, où l’on permet à chacun de trouver une place et de continuer à apprendre tout au long de sa vie, où l’on suscite l’intelligence individuelle et collective pour en faire le moteur de notre progrès. Plus que jamais, et selon la belle formule de Gaston Bachelard, l’enjeu est là : La société doit être faite pour l’École et non l’École pour la société.


Henri Pena-Ruiz, Qu’est-ce que l’école ? (Gallimard, 2005)
Pourquoi exposer le sens de l'école et remonter aux principes fondateurs d'une telle institution ? À l'origine, il y a, bien au-delà du suffrage universel et du principe juridique de la souveraineté populaire, une certaine idée de l'homme-citoyen : il ne s'agit pas seulement de transmettre à tous les enfants les savoirs et les savoir-faire nécessaires à la production des biens requis pour vivre ; il faut aussi, en cultivant l'autonomie de jugement, faire de chaque citoyen le maître de ses pensées.

En raison de son exigence, cet idéal ne peut pas se réaliser aisément. Une société ne se met pas spontanément à distance d'elle-même, surtout lorsqu'elle est dominée par des puissances médiatiques, désireuses de « faire l'opinion », et déchirée par un chômage structurel. Dans ce contexte, l'existence de l'institution scolaire n'est elle pas en péril ? Telle est la singularité du présent ouvrage : à la fois présentation raisonnée de l'idéal fondateur de l'école et mise à l'épreuve de cet idéal au regard d'une réalité qui en contrarie la réalisation, il donne des repères conceptuels propres à affranchir le jugement des malentendus polémiques.


Riccardo Petrella, L’éducation, victime de cinq pièges. A propos de la société de la connaissance (Fides, 2000)
La politique de l’éducation, centrée sur la sauvegarde et le partage des « biens communs » que sont les connaissances et les savoirs, peut et doit contribuer de manière décisive à un mouvement en faveur d’un développement mondial, solidaire sur le plan économique, efficace sur le plan social, et démocratique sur le plan économique. Loin d’être une arme au service de la conquête des marchés et de l’élimination des concurrents, l’éducation doit être un moyen de promouvoir la création d’une richesse commune mondiale.


Jacques Rancière, Le maître ignorant (Fayard, 1987)
En 1818, Joseph Jacotot, révolutionnaire exilé et lecteur de littérature française à l'université de Louvain, commença à semer la panique dans l'Europe savante. Non content d'avoir appris le français à des étudiants flamands sans leur donner aucune leçon, il se mit à enseigner ce qu'il ignorait et à proclamer le mot d'ordre de l'émancipation intellectuelle : tous les hommes ont une intelligence égale. Il ne s'agit pas de pédagogie amusante, mais de philosophie et de politique.
Jacques Rancière offre, à travers la biographie de ce personnage étonnant, une réflexion philosophique originale sur l'éducation. La grande leçon de Jacotot est que l'instruction est comme la liberté : elle ne se donne pas, elle se prend.


Divers :

- Rencontres-témoignages (projet nomade),
- ChanGements pour l’égalité (CGé), est un mouvement sociopédagogique reconnu par l’Éducation Permanente, qui a pour objet social de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la formation en Communauté française de Belgique dans une perspective d’égalité et de démocratie.

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Egalité par rapport au savoir à la connaissance
Les bibliothèques, Lieux de démocratisation de la culture.

Exposition : « Bibliothèques publiques ? Ça se passe près de chez vous » du PAC

90 ans après la première loi sur les bibliothèques publiques de Jules Destrée, à l’aube de l’application du nouveau décret du 30 avril 2009, promulgué ce 19 juillet 2011, les bibliothèques ont évolué.

Leurs activités ne se résument plus uniquement au traditionnel prêt de livre. A l’ère de la numérisation et d’Internet, même si l’accessibilité à la lecture reste centrale, elles ont pour volonté de s’adapter à l’évolution des pratiques de lecture des lecteurs actuels ou en devenir.

Le public est au centre de leurs activités. Les bibliothèques offrent une multitude de services mais aussi d’animations, d’activités, de projets qui créent une réelle dynamique entre la lecture et le public.

Elles n’hésitent pas à sortir de leurs murs et surtout à s’adapter. A l’âge de leurs lecteurs, leur mobilité, leur niveau d’alphabétisation, à leur curiosité à comprendre ou simplement à accéder aux nouvelles technologies. Elles sont à l’écoute des attentes et des besoins de leurs usagers.

Elles débordent de créativité et de diversité tant au niveau des formes artistiques, des pratiques culturelles et des publics. Elles constituent des chambres d’échos remarquables, ancrées au cœur des communes, proches des gens. Elles deviennent, grâce aux réseaux qu’elles tissent et aux mutations qu’elles opèrent, des lieux de rencontres et de paroles où se crée et se vit le lien social indispensable pour faire face, ensemble, aux enjeux actuels de la société.

Cette exposition, nous invite à découvrir au-delà des murs toute la richesse qui se cache derrière leurs portes et leurs fenêtres. Nous avons tous une bibliothèque près de chez nous. Mais reconnaissons-le : ce dynamisme reste trop souvent méconnu.

Alors, rentrons dans l’univers des bibliothèques d’aujourd’hui !

L’exposition est composée de 70 photographies réalisées par deux photographes, Etienne Bernard et Vincenzo Chiavetta, d’une collection de bandes sonores qui témoignent de la vie des bibliothèques, d’un Cahier de l’éducation permanente hors-série sur l’évolution actuelle des pratiques de la lecture et de 11 portraits de bibliothécaires. Elle donne trois points de vue : sur les bibliothèques, sur les publics et sur les bibliothécaires.

Cette exposition existe en deux versions :
- une version bâche :
Structure d’exposition métallique amovible dite "Modulexpo", constituée de 4 bâches de 4,8 m de large sur 1,50 m de haut tendues dos à dos sur 2 cadres métalliques de type Trilight et d’une vingtaine de cadres panoramiques sur panneaux en aluminium de 90*30 cm, le tout formant un parcours panoramique en 3 x2 tableaux thématiques. Facilités techniques et raccordements électriques à prévoir pour du matériel d'appoint éventuel (type audiovisuel, informatique portable, projection vidéo)

La structure assemblée en rectangle occupe un espace minimum de +/- 5,00 m de large sur 5,50 m de long + 2 m de dégagement au pourtour, soit une aire utile de près de 100 m², et a une hauteur de 2,50 m (les toiles se situant à +/- 80 cm du sol).

Cette structure est modulable en fonction des dimensions de la salle (ex.: salle longue ou espace coudé), au moyen de connexions articulées permettant des angles variables (ex. 80 à 180°). Elle sera alors disposée en accordéon, les trois cadres principaux forment alors un ensemble nécessitant un dégagement de 15 à 20 m en longueur, 8 à 10 m en largeur.

Compléments scénographiques : un support auditif est prévu dans l’exposition (style MP3 ou autre lecteur)

Un calicot présentant l’exposition accompagne également celle-ci.


- et une version légère :
Elle est composée d'un ensemble de
* 30 photos de reportages + 11 portraits dans des cadres de 60*80 cm
* une dizaine de photos panoramiques sur panneaux en aluminium de 90*30 cm
* 25 panneaux A3 en forex avec les textes explicatifs de l’exposition
* 10 lecteurs MP3 seront également disponibles afin d’avoir un support audio à l’exposition
Un calicot présentant l’exposition accompagne également celle-ci.

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Egalité par rapport au savoir, à la connaissance
Les médias : vecteurs de connaissances ?

Rencontre avec Olivier Starquit, auteur de « L’extinction des Lumières » (Territoires de la Mémoire, 2011, 7€)

Ne sommes-nous pas à tout le moins témoins d’un affadissement, d’une évaporation de l’idéal démocratique ? Or cette dilution n’est pas le produit de circonstances mais s’inscrit dans une évolution de la pensée. Le langage utilisé, le storytelling, la gouvernance, la peopolisation, la professionnalisation de la politique et la mutation du citoyen en consommateur y ont tous contribué. Ces outils aux vertus sédatives sont devenus de véritables protocoles de dressage et de domestication.

Dans une société où nous assistons à un lissage des conflits, où ces mécanismes participent à l’endormissement du citoyen et à la « fabrication du consentement », quelles ripostes envisager si l’on considère que la démocratie doit être vécue au grand jour par des participants lucides et informés ?
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Egalité en démocratie
Les Droits de l’Homme en questions ?

Expositions :
Croquer les droits de l’homme
Réalisation : la ligue des droits de l’homme (france)
Public cible : tout public
Contenu : 14 affiches de 40 x 60 cm

Réalisée à partir de dessins et de caricatures originaux, cette exposition a pour objectif de donner des droits de l’homme une image vivante, variée, critique, appelant à la réflexion et au débat, voire à une exploitation pédagogique par le biais de l’utilisation de la méthode du croquis langage comme outil d’animation. De nombreux dessinateurs de la presse et de la bande dessinée se sont engagés dans ce projet et ont réalisé une série de dessins de très grande qualité sur un éventail de thèmes : l’immigration, les droits des femmes, le chômage, les discriminations, la liberté d’expression, la prison, la pauvreté, ... Cette exposition, composée de 14 dessins, est le résultat d’une sélection opérée en fonction de différents critères :
• l’intérêt du message, l’adéquation politique et la qualité graphique;
• la variété des sujets, de manière à rendre compte de l’ensemble des Droits de l’Homme;
• la variété des dessins, y compris en alternant le noir et blanc et la couleur.


Croque-moi un droit de l’homme
Réalisation : Centre d’Action Laïque de la Province de Liège
Public cible : tout public, à partir de 10 ans
Contenu : 84 cadres au format 40 x 50 cm et un dossier pédagogique comportant 84 dessins pour un croquis langage.

Cette exposition propose 84 dessins illustrant les différents articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. La moitié de ces dessins ont été réalisés par des illustrateurs connus (Folon, Kroll, Plantu, Chapatte, Geluck, …) qui nous ont aimablement autorisés à les reproduire. L’autre moitié des dessins ont été réalisés par des jeunes de l’Académie des Beaux-Arts de Liège, dans le cadre d’un concours.

Cette exposition permet une exploitation pédagogique par le biais de l’utilisation de la méthode du croquis langage comme outil d’animation. Un dossier pédagogique, qui reprend l’intégralité des dessins au format A4 sous forme de fiches utilisables en classe est disponible sur demande.


Incursion dans une déclaration
Réalisation : Centre d’Action Laïque de la Province de Liège
Public cible : à partir de 15 ans
Contenu : 33 panneaux (carton plume) de 100 x 120 cm et le catalogue de l’exposition.

Cette exposition réalisée dans le cadre du 50ème anniversaire de la DUDH en 1998 et réactualisée en 2007 en vue du 60ème anniversaire, propose une analyse chronologique et critique des 30 articles de la déclaration. Il s’agit d’une lecture parmi d’autres de la DUDH, un regard interrogateur posé et non exhaustif, sur la question des Droits de l’Homme.
Elle met en évidence le décalage qui existe entre les idéaux proclamés et la réalité.
Elle souligne également qu’en matière de Droit de l’Homme, le chemin est encore long à parcourir et que rien n’est acquis.


Les Droits de l’Homme à l’affiche
Réalisation : Centre d’Action Laïque de la Province de Liège.
Public cible : tout public
Contenu : 95 affiches de différentes tailles (max. 70 x 90 cm)

Conçue par le Centre d’Action Laïque de la Province de Liège en 2007, cette exposition regroupe plusieurs affiches plastifiées, de tous formats et de toutes origines, illustrant les différents articles de la DUDH. Elle se prête à de multiples exploitations pédagogiques.


Documentaires :
free2choose
Réalisation : Fondation Anne Frank d’Amsterdam en partenariat avec 12 pays européens, 2007, 20 min.
Synopsis : le film propose une dizaine de courts clips vidéos provocateurs illustrant des faits d’actualité en lien avec la liberté d’expression, la liberté de la presse, le droit de manifester, la liberté de culte et le droit à la vie privée. Il pose la question des limites à la liberté, sans proposer de réponse, mais en vue de susciter une réflexion visant à mettre en évidence la complexité des situations. Dans chaque société démocratique, des droits sont garantis aux citoyens. Ces droits sont-ils absolus ou sans restriction aucune ?
Un support efficace et percutant pour entamer un débat sur le sujet.


Indignez-vous avec Stéphane Hessel
Production : Centre d’Action Laïque, Centre Laïque de l’Audiovisuel, 2011, 26 min.
Synopsis : dans cet entretien exclusif avec Jean Cornil, Stéphane Hessel, l’un des rédacteurs de la déclaration universelle des droits de l’homme, nous livre ses motifs d’indignation, mais aussi ses joies, ses convictions et ses grandes espérances pour le monde à venir.
Il existe aussi une animation du PAC Ecrivain public autour du livre de Stéphane Hessel.
Les lectrices de l’Espace Ecrivain public de Présence et Actions Culturelles Liège ont donc souhaité partager le livre de Stéphane Hessel avec vous. Afin de le rendre le plus écoutable et le plus compréhensible possible, une sélection des passages les plus marquants et les plus clairs a été effectuée. Les termes et les noms propres nécessitant une explication sont repris dans un lexique.

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Egalité en démocratie
Droits économiques et sociaux : des luttes passées à un enjeu d’avenir…

Expositions :
Je travaille, tu achètes, nous coopérons : les coopératives, pour participer à une vie économique solidaire
Réalisation : Centre d’Action Laïque de la Province de Liège
Public cible : tout public, à partir de 16 ans
Contenu :
Module 1 : Coopératives ouvrières à Seraing
10 panneaux en carton-plume de 120 x 90 cm
Élément de décor : 2 colonnes Morris encollées de copies d’affiches anciennes issues de coopératives, de syndicats, etc.
Module 2 : Entreprises récupérées en Argentine
12 bannières en tissu synthétique épais de 180 x 80 cm
Éléments de décor : barrière légère, imitation « chantier », prévue comme séparation amovible
Module 3 : Esprit de coopération ici et maintenant
7 cubes en carton-plume de 60 cm de côté (Accrochage par suspension crochet sur la face supérieure)
Principes coopératifs (cubes)
7 cubes en MDF de 60 cm de côté posés au sol, prévus pour servir de banquettes.
Module 4 : Principes coopératifs
7 bâches plastifiées prévues pour un usage extérieur de 120 x 100 cm

Cette exposition propose de suivre un parcours de l’idée coopérative à travers le temps et l’espace. Partant des racines ouvrières de la coopération en Belgique, en traversant l’Atlantique pour une plongée dans l’Argentine en crise de l’an 2001. Le périple s’achève sur une découverte d’initiatives plus proches de nous que renouvellent, chacune à leur manière, l’esprit coopératif.
Loin d’une image figée, les coopératives représentent aujourd’hui, dans leur diversité, une alternative vivante, incarnant au quotidien les valeurs de démocratie, d’équité, d’autonomie et de solidarité qui semblent tant faire défaut au champ économique contemporain.

(G)rèves de 60 et d’aujourd’hui
Réalisation : Présence et Action Culturelles et Peuple et Culture Wallonie-Bruxelles, avec la collaboration de l’Institut d’Histoire Ouvrière Economique et Sociale
Public cible : Tout public
Contenu : 18 bâches de 90 x 180 cm
Titres : Intro, (G)Rèves de 60 et d’aujourd’hui – Contextes (2) – Austérités - Acteurs politiques - Acteurs syndicaux - Réformes de structure – Fédéralismes - Dynamiques de Grèves (2) - Grèves au quotidien - Censures et Médias - Violences et Répressions (2) – Élections - Impacts des Grèves – Chronologie (2).

Cette exposition a pour ambition d’inviter les visiteurs à questionner le monde via les thématiques suivantes :
• Critique des loisirs : les jouets, les musiques, les sports... reflet de l’évolution de nos sociétés ?
• Enjeux culturels : de la démocratisation à la peopolisation, quelle place pour la démocratie culturelle ?
• Repères politiques : quels sont les acteurs économiques, sociaux et politiques, les structures institutionnelles et les pratiques de concertation et comment ont-ils évolués?
• Analyses économique et sociale : pourquoi et quelles formes prennent les politiques d’austérité ; quelles alternatives sont envisageables ?
• Débats d’idées : quelles valeurs, programmes et stratégies au sein des partis et des organisations syndicales notamment en termes de réformes de structures ?
• Interrogations citoyennes : quelle évolution institutionnelle pour la Belgique et quelles dynamiques sont à l’œuvre avec le choix fédéraliste ?
• Questionnement des mouvements sociaux : la grève, une forme et un modèle dépassés ou sans cesse réinventés ?
• Réflexion autour de la violence : l’expression de la colère populaire et de la répression policière fragilisent-elles la vie sociale ?
• Impact des médias et éducation permanente : la censure, l’autocensure et la logique de marché empêchent-elles les prises de conscience ?


Conférenciers :
Julien DOHET
Licencié et agrégé en Histoire de l’Université de Liège, conseiller au Setca – Liège.

Jacques DEFOURNY
Professeur ordinaire en économie à HEC- ULg, directeur et fondateur du Centre d’Economie
Sociale, président de l’ «EMES European Research Network», un réseau qui regroupe
une dizaine de centres universitaires de recherche en économie sociale à travers
l’Union Européenne, co-auteur de « Les coopératives en Belgique : un mouvement
d’avenir ? », L. Pire, 2002.

Olivier STARQUIT
Coordinateur des activités des Amis du Monde diplomatique de Liège, auteur de
« L’individu privatisé, Le service public pour la démocratie », Espace de Liberté, 2009

Jean-Luc DEGEE
Président de l’association Peuple et Culture en Wallonie et à Bruxelles

Robert HALLEUX
Directeur du Centre d’Histoire et des Techniques de l’Université de Liège.


Documentaires :

les LIP, l’imagination au pouvoir
Réalisation : Christian Rouaud, 2007, 118 min.
Synopsis :
1973. Aux usines LIP de Besançon, commence la grève la plus emblématique de l’après-68. Un mouvement de lutte incroyable, une épopée ouvrière qui dura plusieurs années, mobilisa des foules entières en France et en Europe, multiplia les actions illégales et les gestes audacieux, porta la démocratie directe et l’imagination à incandescence. LIP, c’est un appel à l’insurrection des esprits contre la fatalité. Ce combat symbolisa l’espoir et les rêves de toute une génération, mais il résonne encore aujourd’hui avec une force singulière.

Entre nos mains
Réalisation : Mariana Otero, 2010, 88 min.
Synopsis :
Pour sauver leur emploi, des femmes décident de reprendre le pouvoir dans leur entreprise de lingerie en créant une coopérative. Au gré des épreuves et des rebondissements, elles découvrent avec bonheur et humour la force du collectif, de la solidarité et une nouvelle liberté.

Hiver 60
Réalisation : Thierry Michel, 2010 (ressortie anniversaire), 93 min.
Synopsis :
1960, le rock, les premiers twists, un hiver rude. D’autant plus rude que, dans les entreprises belges, l’annonce des mesures de régression sociale décidées par le gouvernement déclenche une grève sauvage parmi les travailleurs.
Quatre d’entre eux, André (Philippe Léotard), Albert (Ronny Coutteure), Fred (Paul Louka) et Monique (Françoise Bette) sont au premier rang d’une lutte qui promet d’être chaude. Ils vont s’investir dans cette fête collective, ses espoirs de lendemains qui chantent, ce désir de fraternité et de solidarité dont ils ne sortiront pas indemnes.

Désobeissances civiles
Réalisation : Hervé Denyons, 2006, 53 min.
Synopsis :
Elles ou ils s’appellent Eloise, Mireille, René ou Jean-Michel. Des femmes et des hommes de tous âges et de toutes conditions sociales. Des citoyens ordinaires qui un jour décident de désobéir à la loi parce qu’ils la trouvent inique. L’un a choisi d’héberger des enfants étrangers sans papiers, un autre de faucher du maïs OGM et d’autres encore de rétablir illégalement l’électricité dans des foyers démunis. Au nom de leur idéal, en accord avec leur conscience, tous prennent le risque de se retrouver devant un tribunal et d’être condamnés. Pourtant, ils n’hésitent pas à passer à l’action, en pratiquant la Désobéissance civile, dans les pas de Gandhi, Martin Luther King ou, plus récemment en France, de Gisèle Halimi qui réussit à faire modifier la loi sur l’avortement. Aujourd’hui, partout en France, des milliers de citoyens réunis en collectifs ou en associations se mettent volontairement dans l’illégalité. Pourquoi et comment agissent-ils ?

Les désobéissants
Emission : Envoyé Spécial, France 2 du 30/04/2009, 32 min.
Présentation :
Un contrôleur SNCF qui décide de ne plus verbaliser les contrevenants, des militants qui organisent des « pique-niques » dans un supermarché, un médecin qui prend des libertés avec la loi pour soigner ses patients, c’est ce que l’on appelle la désobéissance civile. Un mouvement qui, sur fond de crise, semble rencontrer de plus en plus d’échos. Nous avons suivi Leila qui s’en prend aux grandes surfaces pour dire son désaccord avec les marges excessives de la grande distribution. Xavier Renou, activiste professionnel, organise des stages de désobéissance. Au programme, apprentissage des techniques de base de l’action directe non violente et cours de communication pour s’assurer la meilleure couverture médiatique possible. Qui sont donc ces militants d’un genre nouveau ? Quelle est leur stratégie ? Comment se positionnent-ils face à la loi ?


Animation :

Zola – jeux de rôle
Assuré par le service Solidarité du Centre d’Action Laïque de la Province de Liège
Public cible : à partir de 16 ans
Durée : 2 heures
Présentation :
L’intention de cet outil est de sensibiliser les participants à la nécessité mais aussi à la précarité de la solidarité sociale. Le jeu de rôle met en situation les apprenants face à la problématique de la question sociale à la fin du 19ème siècle. Des participants incarnent des ouvriers, d’autres des patrons…


Voyage :

De la révolution industrielle à la concrétisation des utopies
La révolution industrielle a modifié profondément la structure socio-économique de nos régions. Gourmande de main d’œuvre, elle donne naissance à une nouvelle classe sociale, le prolétariat qui prend du temps à s’organiser afin d’améliorer ses conditions de vie. Parallèlement, des intellectuels qualifiés d’utopistes proposent des modèles de sociétés différents, réfléchissant à comment favoriser l’émancipation harmonieuse de chacun et chacune.

Pour favoriser la réflexion et l’échange, nous proposons un voyage dans deux sites du Nord de la France :

-Le musée du textile et de la vie sociale à Fourmies
Nous y suivrons les conditions de travail du processus textile et les conditions de vie de la classe ouvrière.
- Le familistère de Guise
Construit à partir de 1860 par Jean-Baptiste Godin en complément de son usine de fonte, ce qui est également qualifié de « palais social » est une réalisation unique qui apparaît toujours aujourd’hui comme révolutionnaire.


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Egalité en démocratie
Droits politiques : se souvenir du passé pour construire la démocratie de demain.

Charlotte Delbo : images // lecture // mémoire

La lecture du témoignage de Charlotte Delbo permet plusieurs approches du travail de mémoire à destination des adolescents et des adultes : une approche historique de la vie à Auschwitz décrite en détail, une approche littéraire par la qualité stylistique du texte et une approche citoyenne par sa vie de résistance à l’adversité. La mise en scène apporte, en plus, une approche esthétique et symbolique du camp d’Auschwitz. Elle permet aux spectateurs-auditeurs de se plonger dans le témoignage et, à la fin, d’en sortir différent pour reprendre pied dans la réalité.
La présence sur scène des livres des éditions de Minuit est une volonté de promotion de la lecture et de l’objet livre comme outil d’émancipation et vecteur de plaisir à partager en commun.

Pièce coproduite par les asbl « Et si… », La Film Fabrique et Les Territoires de la Mémoire

Pièce en création. Elle sera diffusable en bibliothèque

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Egalité en démocratie
Immigration : à la croisée des chemins.

Exposition : L’exil en dessins
Réalisation : Centre d’Action Laïque de la Province de Liège.
Public cible : tout public dès 10 ans
Contenu : 14 cadres noirs sous Plexiglas® de 40 x 50 cm

Parce qu’« un bon dessin, vaut mieux qu’un long discours »… Cette exposition propose 16 dessins réalisés par des illustrateurs connus ou moins connus, pour illustrer les diverses facettes de l’exil. La plupart des dessins ont été tirés de l’ouvrage « Caricartoons Exil » édité par le CEDRI (Comité Européen pour la Défense des Réfugiés et des Immigrés). D’autres dessins ont été réalisés par Kroll, Chapatte et un étudiant de l’Académie des Beaux-Arts de Liège.
Outil de réflexion et d’animation permettant d’aborder un sujet sensible, cette exposition de dessins se prête à la technique du croquis-langage susceptible de favoriser l’expression des jeunes.


Théâtre de marionnettes :  « Les vacances de Jules » par le Théâtre de marionnettes Mabotte.
Un extra-terrestre arrive sur Terre.
Sur les thèmes du respect et des différences.
Pièce en création.

Pluridisciplinaire :  « Mon ami Paco »
Activités autour du livre illustré pour la jeunesse à partir de 8 ans, Mon ami Paco de Marion Dionnet et Luc Baba (Territoires de la Mémoire, 2011)

Mon ami Paco aborde, du point de vue des enfants, les questions de l’immigration et de l’enfermement arbitraire des personnes en séjour illégal en France et en Belgique.

Activités proposées :
- Atelier d’écriture sur le thème des réfugiés,
- Atelier d’illustration avec Marion Dionnet,
- Expositions : réfugiés à l’affiche, l’exile en dessin,
- Dossier Regards sur l’immigration du service pédagogique des Territoires de la Mémoire.


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Egalité en démocratie
Hommes et femmes, une égalité à conquérir.

Expositions

Femmes sous oppression
Réalisation : Centre d’Action Laïque de la Province de Liège
Public cible : Tout public, dès 20 ans
Contenu : 45 cadres noirs sous plexiglas, au format 40 X 50 cm. Un dossier pédagogique, disponible sur demande au prix de 10 €.
L’exposition et le dossier « Femmes sous oppression » ont été réalisés à l’occasion du 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Ils proposent 45 dessins réalisés par des dessinateurs de presse connus, pour illustrer les diverses formes de violences auxquelles les femmes peuvent être confrontées, dans leur famille ou leur milieu social : violence conjugale, mariage forcé, prostitution, harcèlement, l’inégalité en général, etc.
Ainsi, ces dessins proposent un panel de situations susceptibles de générer de nombreux liens et associations avec l’actualité par le biais notamment de la technique du croquis-langage qui devrait favoriser l’expression et permettre une discussion autour des diverses formes de violences faites aux femmes, des discriminations dont les femmes sont victimes, des notions d’identité et de genre, des préjugés sexistes et des rapports hommes-femmes.


Les droits des femmes à l’affiche
Réalisation : Centre d’Action Laïque de la Province de Liège
Public cible : Tout public
Contenu : Une cinquantaine d’affiches de différentes tailles
Exposition sur les droits de la femme, constituée d’une cinquantaine d’affiches de tous genres et de toutes origines.


Documentaires

Femmes machines
Production : les Films de la Passerelle, RTBF Liège, 1996, 58 min.
Synopsis :
En février 1966, une grève démarre dans les halls de la Fabrique Nationale d’armes de guerre de Herstal. Les 3000 « femmes-machines », qui travaillent dans ces halls aux premières opérations de fabrication des armes, revendiquent l’application de l’article 119 du traité de Rome qui prévoit l’égalité de salaire pour un travail égal.
En arrêtant le travail, elles mettent au chômage presque la totalité des 7000 ouvriers qui les suivent dans la chaîne de production. Le mouvement durera presque 12 semaines et aura des répercussions nationales et internationales très importantes.
Aujourd’hui, la F.N., fleuron du bassin industriel liégeois, n’est plus ce qu’elle était et ne compte plus qu’un bon millier d’ouvriers, et plus guère de « femmes-machines ». Que sont-elles devenues et que gardent-elles de cette grève qu’elles avaient menée « comme on mène une guerre » ?

La domination masculine
Réalisation : Patric Jean, 2009, 83 min.
Synopsis :
Peut-on croire qu’au 21ème siècle, des hommes exigent le retour aux valeurs ancestrales du patriarcat : les femmes à la cuisine et les hommes au pouvoir ? Peut-on imaginer que des jeunes femmes instruites recherchent un « compagnon dominant »? Que penser d’hommes qui subissent une opération d’allongement du pénis, « comme on achète une grosse voiture » ?
Si ces tendances peuvent de prime abord sembler marginales, le film nous démontre que nos attitudes collent rarement à nos discours. L’illusion de l’égalité cache un abîme d’injustices quotidiennes que nous ne voulons plus voir. Et où vous jouez votre rôle.
A travers des séquences drôles, ahurissantes et parfois dramatiques, le film nous oblige à nous positionner sur un terrain où chacun pense détenir une vérité.